lundi 22 décembre 2008


JustifierJe suis une mère célibataire de 26 ans. Être mère était mon plus grand rêve, comme toute les jeunes filles, mais être célibataire est plutôt mon plus grand cauchemar, et j’avoue que cela me fait peur chaque jour que Dieu me donne encore à vivre.
Mon histoire peut arriver à n’importe qui, et je penses que je ne suis pas la seule à avoir vécu ce genre d’histoire. Ces seules pensées me réconfortent et m’aident à surmonter mes problèmes malgré sa dureté et la honte qui pèse chaque jour à mon image. En effet, personne ne veut savoir ce qui est réellement passé ou la cause du problème, au contraire, le monde accuse bêtement sans savoir pourquoi.
Je suis née en 1982, dans une famille que je dirais aisée, pas trop riche mais à la moyenne. J’ai deux petites sœurs et un frère et au dernière nouvelle, il paraît que j’ai aussi un demi-frère. On peut dire que malgré la dureté de la vie, on peut dire qu’on s’en sortait bien, j’étudiais dans une des écoles priviligiée, surtout celles qui utilisaient la langue française comme langue d’enseignement. Je nageais aussi dans un parfait bonheur durant mon enfance car malgré que mon père soit un homme sévère et qui s’énèrve pour un rien, j’ai été comblé en amour et aussi au niveau matériel.
Comme toutes les petites filles j’avais un rêve, le rêve de fonder une famille, d’être comme la princesse ou la reine de cette famille et que ma famille, ce qui veut dire mon mari et mes enfants seraient mes sujets, les sujets dont j’aurais la responsabilité et que j’en prendrais soin. Malheureusement, ce rêve s’est brisé en mille morceaux, et beaucoup plutôt que je ne l’ai cru en fait.
J’ai eu mes premières règles à l’age de 13 ans environ. A cette âge on peut dire qu’on est plutôt bête et innocent, on a confiance en tout le monde et on a tendance à s’attacher à n’importe qui. Mon père éprouvait de la joie en apprenant que je deviendrais enfin une femme. Mais, en fait, cette joie cachait autre chose.
Le soir même, il est venu me voir, à cette époque notre maison était encore en cours de finition donc je n’avais pas encore ma propre chambre, je dormais au salon. Son but était de “soit disant” me faire une leçon d’éducation sexuelle, mais au lieu de rester seulement à la théorie, il s’est mis à la pratique. Je ne savais pas que faire, mes sœurs dormaient à côté et ma mère ainsi que mon frère dans l’autre chambre. Mon seul consolation était de verser silencieusement mes larmes sans rien faire. Faut dire qu’il a tout pris, en quelques minutes, il a pris la chose qui m’était chere, ma virginité.
Le comble c’est qu’il ne se contentait pas seulement de cette soirée là, il a continué jusqu’à mes vingt ans. Avec sa pratique, j’ai dû subir un avortement car j’étais tombée enceinte. Mais le plus pire encore, c’est que j’ai raté deux examens. A l’époque de l’avortement, j’allais passer mon BAC, mais cinq jours avant cette examen j’ai du subir l’avortement car si on attendait après les examens, il était déjà très tard. J’étais alors arrivée au centre d’examen encore faible et qui ne savait pas encore se tenir debout vu que j’avais perdu pas mal de sang. Après ce tragique accident, il avait encore continué don habitude mais il utilisait une protection. Malheureusement, j’ai encore échoué à l’examen vu que je n’étais pas concentrée aux études. Cette deuxième echec m’est coûté chere car en plus des réprimandes qu’il m’avait fait sans penser à la cause de cette echec, la famille commençait aussi à mettre leur accusation, ce qui ne m’aidaient pas du tout.
Un jour, une association des jeunes s’était créer, et j’en faisait partie, j’ai rencontré un graçon qui me plaisait bien. Au début, il était un vrai ange, il m’écoutait, faisait attention à moi. Mais ces gestes n’étaient que de l’hypocrisie car enfaite il voulais profiter de moi. Un soir, après les cours j’étais venue lui rendre une visite et c’est là qu’il m’avait demandé qu’il voulait coucher avec moi. J’ai refusé et je lui ai dit que je ne suis pas encore prête, alors il a commencé à sortir des horreurs sur moi, que puisque je n’étais plus vierge pourquoi, il n’aurait pas le droit de coucher avec moi, que j’ai n’ai pas le droit d’être égoïste, que je dois donner. Alors il m’a forcé, m’empêchant de bouger.
A la suite de ce viole, j’étais tombée enceinte, mais cette fois ci je ne voulais plus avorter, j’avais peur de la conséquence. Mon père pensait que j’ai fait exprès de tomber enceinte et que je n’ai pas été violée. Durant, ma grossesse, j’ai vécu dans ce que l’on peut dire prison, car je n’avais pas le droit de sortir, ni de fréquenter qui que ce soit, pour protéger l’honneur de la famille, et qu’après mon accouchement je donnerais mon bébé à quelqu’un. Je refusais totalement l’idée de donner mon enfant à quelqu’un puisque c’est le mien, et que j’ai souffert avant de le mettre au monde. De ce fait, la maison était devenue pour moi un véritable enfer.
Heureusement, mon bébé est venu au monde en bonne santé et en pleine forme. C’est le plus cadeau que le ciel m’est envoyé, malgré mes souffrance. Il a presque 6 ans en ce moment et il se porte bien.
Néanmoins, entre mon père et moi, c’est toujours la guerre, car il refuse d’admettre que tout est sa faute et que j’ai tord de le haïr et d’avoir en même temps peur de lui.

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