mardi 23 décembre 2008

Comme j’ai dis auparavant, après le viol, j’étais tombée enceinte. Je n’étais pas prête à être mère, pas à cette époque là et pas à ces conditions. Pourtant la réalité est là et je dois l’affronter. Avouer à mes parents n’était pas chose facile, mais il fallait le faire et moi j’étais morte de peur rien qu’à l’idée de voir leur réaction, surtout celle de ma mère. Le jour J, je les ai réuni pour annoncer le terrible nouvel, ma grossesse. Quand, j’ai dis à mes parents, j’ai vu le réaction de ma mère qui était complètement bouleverser de la nouvelle. Mon père avait suggérer d’avorter pour éviter les problèmes et surtout pour préserver l’honneur de la famille comme il disait mais ma mère était contre et moi aussi, j’ai déjà avorté une fois, il n’en ai pas question que je recommence.
Après des heures de discussion, de hurlement et de pleur, mon père était enfin d’accord pour que je garde l’enfant, mais personne ne devait savoir que j’étais enceinte et dès que l’enfant naîtra, je dois le donner à quelqu’un. Cette personne en question est la petite amie de mon père, qui ne peut pas avoir d’enfant et souhaiterait en adopter un. J’étais sous le choc en entendant cela, mais je devais garder mon bébé à vie alors j’ai demandé à réfléchir. Ma mère m’avait conseillé de refuser, mais si je refuse, je serais à la rue; donc elle m’a dit d’accepter par inadvertance, enfin pour le moment.
Les jours passèrent, et mon ventre commence enfin à se voir, il est tant d’aller chez un gynécologue pour le premier examen prénatal. Ma mère en a trouvé pas loin et puis elle était d’accord pour m’ausculter la nuit, donc c’est réglé pour cette question.
Donc tous les trois mois, je devais aller chez la gynécologue pour surveiller l’évolution de mon bébé, sa santé et aussi la mienne.
Entre temps, mon père me persuader que j’ai pris la bonne décision en donnant mon bébé à cette femme car en faisant cela, je lui donnerais un peu de bonheur, et qu’ensuite je pourrais reprendre mes études et devenir quelqu’un d’important comme il l’aurait toujours souhaité. Moi j’étais contre cette idée, c’est vrai qu’elle serait contente et heureuse d’avoir un bébé, mais mon bonheur à moi alors, car ce bébé était pour moi un moyen qui m’aiderait à oublier mon terrible passé.
Quelques mois avant mon accouchement, on eu à nouveau une réunion de famille, et la j’ai annoncé que je voulais garder mon enfant, et que je ne le donnerais pas à cette femme. La mon père était fou de rage et m’a dit que je ne suis qu’une hypocrite, une profiteuse. Ma mère m’avait appuyer en disant que j’ai déjà assez souffert pour en pas en rajouter, et puis on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, peut être que je n’aurais plus d’enfant, alors que j’ai donné le mien à quelqu’un d’autre. Après cela, mon père m’avait dit que je garde l’enfant mais que je rembourse tous mes frais d’études.
Bon, au moins je garde mon enfant, le reste m’importait peu. Mais au fur et à mesure du temps, il s’est calmer et puis que ma mère lui avait dit que j’aurais peut être un garçon avec tous les signes qui se sont déjà présentés. Alors il s’est calmé.
Pendant ce temps, quand la famille du mec qui m’a violé avait entendu que j’étais réellement enceinte, elle était venue à la maison pour vérifier l’exactitude de cette nouvelle et a acheté de des fourniture pour le bébé, soit disant pour se faire pardonner de l’acte monstrueuse de leur fils, mais ni moi, ni mes parents n’ont accepté.
Je peux dire que si pour toutes les femmes la grossesse se passe dans la sérénité, le calme et la confiance, moi j’ai passé la mienne, dans la peur, les larmes et la souffrance total.

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