mardi 23 décembre 2008

Premier jour au monde



Je me souviens très bien de la naissance de mon enfant. Quand les signes de l’accouchement se sont presentés comme la tâche de sang, ou encore les douleurs atroces qui se arrivaient, ma mère m’avait dit que j’allais enfin accoucher. Alors, elle a rassemblé tout ce qui est nécessaire pour l’accouchement et pour acceuillir le nouveau-né.
Arrivé chez la sage femme au milieu de la nuit, celle ci m’avait dit que l’accouchement se passera le lendemain matin à 7h environ, et que le mieux c’est de rentrer chez soi.
Le lendemain, on est arrivé et le medecin m’avait administrer le péridurale, pour calmer les douleurs, mais en fait celà a plutot tendance à accelerer les contractions.
Enfin, mon boutchou est arrivé sur terre en pleine forme à 10h 30 du matin.
J’étais toute contente de l’avoir entendu pleurer pour la première fois.
De plus c’est un petit garçon, encore mieux. A sa naissance, en l’entendant pleurer, j’ai oublié tous mes ennuies et mes problèmes, les souffrances et les galères que j’ai traversé durant les neufs mois pù je l’ai porté.
Comme j’ai dis auparavant, après le viol, j’étais tombée enceinte. Je n’étais pas prête à être mère, pas à cette époque là et pas à ces conditions. Pourtant la réalité est là et je dois l’affronter. Avouer à mes parents n’était pas chose facile, mais il fallait le faire et moi j’étais morte de peur rien qu’à l’idée de voir leur réaction, surtout celle de ma mère. Le jour J, je les ai réuni pour annoncer le terrible nouvel, ma grossesse. Quand, j’ai dis à mes parents, j’ai vu le réaction de ma mère qui était complètement bouleverser de la nouvelle. Mon père avait suggérer d’avorter pour éviter les problèmes et surtout pour préserver l’honneur de la famille comme il disait mais ma mère était contre et moi aussi, j’ai déjà avorté une fois, il n’en ai pas question que je recommence.
Après des heures de discussion, de hurlement et de pleur, mon père était enfin d’accord pour que je garde l’enfant, mais personne ne devait savoir que j’étais enceinte et dès que l’enfant naîtra, je dois le donner à quelqu’un. Cette personne en question est la petite amie de mon père, qui ne peut pas avoir d’enfant et souhaiterait en adopter un. J’étais sous le choc en entendant cela, mais je devais garder mon bébé à vie alors j’ai demandé à réfléchir. Ma mère m’avait conseillé de refuser, mais si je refuse, je serais à la rue; donc elle m’a dit d’accepter par inadvertance, enfin pour le moment.
Les jours passèrent, et mon ventre commence enfin à se voir, il est tant d’aller chez un gynécologue pour le premier examen prénatal. Ma mère en a trouvé pas loin et puis elle était d’accord pour m’ausculter la nuit, donc c’est réglé pour cette question.
Donc tous les trois mois, je devais aller chez la gynécologue pour surveiller l’évolution de mon bébé, sa santé et aussi la mienne.
Entre temps, mon père me persuader que j’ai pris la bonne décision en donnant mon bébé à cette femme car en faisant cela, je lui donnerais un peu de bonheur, et qu’ensuite je pourrais reprendre mes études et devenir quelqu’un d’important comme il l’aurait toujours souhaité. Moi j’étais contre cette idée, c’est vrai qu’elle serait contente et heureuse d’avoir un bébé, mais mon bonheur à moi alors, car ce bébé était pour moi un moyen qui m’aiderait à oublier mon terrible passé.
Quelques mois avant mon accouchement, on eu à nouveau une réunion de famille, et la j’ai annoncé que je voulais garder mon enfant, et que je ne le donnerais pas à cette femme. La mon père était fou de rage et m’a dit que je ne suis qu’une hypocrite, une profiteuse. Ma mère m’avait appuyer en disant que j’ai déjà assez souffert pour en pas en rajouter, et puis on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, peut être que je n’aurais plus d’enfant, alors que j’ai donné le mien à quelqu’un d’autre. Après cela, mon père m’avait dit que je garde l’enfant mais que je rembourse tous mes frais d’études.
Bon, au moins je garde mon enfant, le reste m’importait peu. Mais au fur et à mesure du temps, il s’est calmer et puis que ma mère lui avait dit que j’aurais peut être un garçon avec tous les signes qui se sont déjà présentés. Alors il s’est calmé.
Pendant ce temps, quand la famille du mec qui m’a violé avait entendu que j’étais réellement enceinte, elle était venue à la maison pour vérifier l’exactitude de cette nouvelle et a acheté de des fourniture pour le bébé, soit disant pour se faire pardonner de l’acte monstrueuse de leur fils, mais ni moi, ni mes parents n’ont accepté.
Je peux dire que si pour toutes les femmes la grossesse se passe dans la sérénité, le calme et la confiance, moi j’ai passé la mienne, dans la peur, les larmes et la souffrance total.

lundi 22 décembre 2008


JustifierJe suis une mère célibataire de 26 ans. Être mère était mon plus grand rêve, comme toute les jeunes filles, mais être célibataire est plutôt mon plus grand cauchemar, et j’avoue que cela me fait peur chaque jour que Dieu me donne encore à vivre.
Mon histoire peut arriver à n’importe qui, et je penses que je ne suis pas la seule à avoir vécu ce genre d’histoire. Ces seules pensées me réconfortent et m’aident à surmonter mes problèmes malgré sa dureté et la honte qui pèse chaque jour à mon image. En effet, personne ne veut savoir ce qui est réellement passé ou la cause du problème, au contraire, le monde accuse bêtement sans savoir pourquoi.
Je suis née en 1982, dans une famille que je dirais aisée, pas trop riche mais à la moyenne. J’ai deux petites sœurs et un frère et au dernière nouvelle, il paraît que j’ai aussi un demi-frère. On peut dire que malgré la dureté de la vie, on peut dire qu’on s’en sortait bien, j’étudiais dans une des écoles priviligiée, surtout celles qui utilisaient la langue française comme langue d’enseignement. Je nageais aussi dans un parfait bonheur durant mon enfance car malgré que mon père soit un homme sévère et qui s’énèrve pour un rien, j’ai été comblé en amour et aussi au niveau matériel.
Comme toutes les petites filles j’avais un rêve, le rêve de fonder une famille, d’être comme la princesse ou la reine de cette famille et que ma famille, ce qui veut dire mon mari et mes enfants seraient mes sujets, les sujets dont j’aurais la responsabilité et que j’en prendrais soin. Malheureusement, ce rêve s’est brisé en mille morceaux, et beaucoup plutôt que je ne l’ai cru en fait.
J’ai eu mes premières règles à l’age de 13 ans environ. A cette âge on peut dire qu’on est plutôt bête et innocent, on a confiance en tout le monde et on a tendance à s’attacher à n’importe qui. Mon père éprouvait de la joie en apprenant que je deviendrais enfin une femme. Mais, en fait, cette joie cachait autre chose.
Le soir même, il est venu me voir, à cette époque notre maison était encore en cours de finition donc je n’avais pas encore ma propre chambre, je dormais au salon. Son but était de “soit disant” me faire une leçon d’éducation sexuelle, mais au lieu de rester seulement à la théorie, il s’est mis à la pratique. Je ne savais pas que faire, mes sœurs dormaient à côté et ma mère ainsi que mon frère dans l’autre chambre. Mon seul consolation était de verser silencieusement mes larmes sans rien faire. Faut dire qu’il a tout pris, en quelques minutes, il a pris la chose qui m’était chere, ma virginité.
Le comble c’est qu’il ne se contentait pas seulement de cette soirée là, il a continué jusqu’à mes vingt ans. Avec sa pratique, j’ai dû subir un avortement car j’étais tombée enceinte. Mais le plus pire encore, c’est que j’ai raté deux examens. A l’époque de l’avortement, j’allais passer mon BAC, mais cinq jours avant cette examen j’ai du subir l’avortement car si on attendait après les examens, il était déjà très tard. J’étais alors arrivée au centre d’examen encore faible et qui ne savait pas encore se tenir debout vu que j’avais perdu pas mal de sang. Après ce tragique accident, il avait encore continué don habitude mais il utilisait une protection. Malheureusement, j’ai encore échoué à l’examen vu que je n’étais pas concentrée aux études. Cette deuxième echec m’est coûté chere car en plus des réprimandes qu’il m’avait fait sans penser à la cause de cette echec, la famille commençait aussi à mettre leur accusation, ce qui ne m’aidaient pas du tout.
Un jour, une association des jeunes s’était créer, et j’en faisait partie, j’ai rencontré un graçon qui me plaisait bien. Au début, il était un vrai ange, il m’écoutait, faisait attention à moi. Mais ces gestes n’étaient que de l’hypocrisie car enfaite il voulais profiter de moi. Un soir, après les cours j’étais venue lui rendre une visite et c’est là qu’il m’avait demandé qu’il voulait coucher avec moi. J’ai refusé et je lui ai dit que je ne suis pas encore prête, alors il a commencé à sortir des horreurs sur moi, que puisque je n’étais plus vierge pourquoi, il n’aurait pas le droit de coucher avec moi, que j’ai n’ai pas le droit d’être égoïste, que je dois donner. Alors il m’a forcé, m’empêchant de bouger.
A la suite de ce viole, j’étais tombée enceinte, mais cette fois ci je ne voulais plus avorter, j’avais peur de la conséquence. Mon père pensait que j’ai fait exprès de tomber enceinte et que je n’ai pas été violée. Durant, ma grossesse, j’ai vécu dans ce que l’on peut dire prison, car je n’avais pas le droit de sortir, ni de fréquenter qui que ce soit, pour protéger l’honneur de la famille, et qu’après mon accouchement je donnerais mon bébé à quelqu’un. Je refusais totalement l’idée de donner mon enfant à quelqu’un puisque c’est le mien, et que j’ai souffert avant de le mettre au monde. De ce fait, la maison était devenue pour moi un véritable enfer.
Heureusement, mon bébé est venu au monde en bonne santé et en pleine forme. C’est le plus cadeau que le ciel m’est envoyé, malgré mes souffrance. Il a presque 6 ans en ce moment et il se porte bien.
Néanmoins, entre mon père et moi, c’est toujours la guerre, car il refuse d’admettre que tout est sa faute et que j’ai tord de le haïr et d’avoir en même temps peur de lui.
 
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